LES MAISONS DU CHEMIN DU FOULON
Le commerce du bois et la construction de navires attirent les ouvriers en grand nombre le long des anses. Au milieu du XIXè siècle, des maisons se multiplient au pied de l'escarpement.

Le 2200 chemin du Foulon. Cette maison se distingue par ses dimensions importantes et la qualité de son ornementation. Le XIXè siècle se caractérise par le néoclassicisme qui se traduit par la régularité des ouvertures distribuées symétriquement.

LES ANSES DE SILLERY
Des Amérindiens venaient y pêcher, les anses ont bourdonné d'activités au XIXè siècle, quand la Grande-Bretagne s'est tournée pour y puiser les ressources au maintien de sa flotte de guerre, favorisant la construction navale à Québec. Les «cageux» acheminaient par flottage le bois récolté depuis l'Outaouais jusqu'aux anses, où il était chargé sur des navires à destination des îles Britanniques.

Le paysage riverain a changé dans les années 1930, lorsque les autorités ont permis l'installation de réservoirs d'hydrocarbures le long du fleuve, de l'anse au Foulon au pont de Québec. Ces aménagements ne semblaient pas décourager les villégiateurs occupant de chalets ou les baigneurs fréquentant les plages Saint-Michel et du Foulon.


LE CHEMIN DU FOULON
Un moulin où l'on foulait la laine de 1710 à 1734 pour produire les étoffes du pays est à l'origine de cet odonyme. Tracé par les ouvriers du moulin, appelés les foulons, le sentier est devenu le chemin du Foulon, puis Cove Road ou chemin de l'Anse.

LA PROMENADE SAMUEL-DE-CHAMPLAIN
Dans les années 1960, la construction du boulevard Champlain entraîne la disparition d'une partie du chemin du Foulon et le remblaiement d'une large bande riveraine artificielle privant les promeneurs d'un accès au fleuve.

À l'occasion du 400è de Québec en 2008, la Commission de la capitale nationale réaménage le terrain entre une section du boulevard Champlain et le fleuve. Sa rive redevient le nouveau lieu de promenade de la population.